Criss Cross Jazz est un blog musical un peu barré dédié au jazz, mais c’est également un livre-compilation qui va avec. En tous les cas, c’est à suivre.
1 / Qu’est-ce que Criss Cross Jazz?
criss-cross [kris-krɔs] (n.m et/ou n.f) Blog musical foutraque.
1/ Recueil de textes, de sons et d’images appelé communément blog ou webzine. Vision 2.0 de la musique dite jazz. Goût prononcé pour les photos et les rencontres de musiciens à fort potentiel créatif. Signes distinctifs : enthousiasme aveugle, mauvaise foi joyeuse. Ex : «Tu as lu le compte rendu d’hier sur Criss Cross? – Ah oui, je ne sais pas ce qu’ils prennent, mais je voudrais bien en goûter.»
2/ Désigne également un mode de vie, ayant des préceptes simples : «s’envoyer en l’air à la Criss Cross», «kiffer du son à la Criss Cross», «rendre son Big Mac à la Criss Cross», «lever son verre à la Criss Cross», «aimer son prochain à la Criss Cross»…
3/ Synonyme de fertilité dans certaines contrées papoues et dans le Sud de la Loire.
4/ Duo de saltimbanques qui a pour habitude de mettre ses sous-vêtements à l’envers. Par extension: toute volonté ou tendance d’aller à contre-courant.
5/ Livre-compilation du blog www.crisscross-jazz.com, financé par les jazzfans et mécènes particuliers dans une volonté d’indépendance.
Depuis 2009, Criss Cross a suivi de près, de très près la scène jazz contemporaine. Parfois même jusqu’à y laisser des plumes, des neurones ou de précieuses semaines d’espérance de vie. En quatre ans, malgré lui, ce blog foutraque a assisté à un «moment» de l’histoire de la musique contemporaine et s’est mis dans des lieux et des états que les médias «traditionnels» ne fréquentent que très peu. Le but de Criss Cross, c’est de faire exploser en mille morceaux les clichés qui circulent sur le jazz : une «musique du passé», une «musique d’ascenseur», une «musique de films porno», une «musique pour vieux», une «musique académique», une «musique ringarde», une «musique et des musiciens sérieux et ennuyeux». A tous ceux qui pensent que le jazz mériterait sa place dans le Jurassic Park de Steven Spielberg, Criss Cross prouve que cette musique labyrinthique et addictive se trouve en réalité bien plus proche du Lost Higwhay de David Lynch. Des images, des mots, des blagues et parfois les trois ensemble: avec Criss Cross, le jazz vomit, saute, crie, s’emballe, s’enflamme, s’embourbe, s’imagine, se rêve et s’expose.
2 / Le livre physique
L’idée de ce livre tient en trois grandes chansons : Ecrire l’histoire de Gregory Lemarchal, Big Bisous de Carlos et Souvenirs, souvenirs de Johnny Hallyday.
– ECRIRE L’HISTOIRE
Ce livre est l’occasion de mettre en lumière toute une galaxie d’artiste au carrefour des genres. Des artistes qui mériteraient leur Françoise Giroud des temps modernes. C’est en nommant une génération de cinéastes «Nouvelle Vague» que la journaliste a participé à faire exister ce mouvement. En toute modestie (quoique non, en toute prétention), on espère que ce livre aidera à faire parler d’une génération Criss Cross, une génération de croisements et d’hybridations infinies. Ce sont les musicien(ne)s qu’on retrouve en vrac dans ce livre: Guillaume Perret, Thomas de Pourquery, Médéric Collignon, Jeanne Added, Laurent Bardainne, Maxime Delpierre, Yom, Joce Mienniel, Sylvain Rifflet, Bérangère Maximin, Céline Bonacina, Emile Parisien, Yann Joussein, Fred Maurin, Robert Glasper, Surnatural Orchestra, David Aknin, Fred Soulard, Magic Malik, Julien Desprez, Sylvain Daniel, Portico Quartet, Sanne Van Hek, Franck Vaillant, Tigran Hamasyan, Trevor Dunn, Yoann Durant, Daisy Palmer, Pamelia Kurstin, Soweto Kinch, Arve Henriksen, Youn Sun Nah, Jozef Dumoulin, Jean Louis, Irène, Rusconi, Elodie Pasquier, Grégoire Gensse, Jason Palmer… Et comme chaque génération a ses parrains, ses grands-pairs, ses précurseurs, le livre ne les oubliera pas: Nils Petter Molvaer, Andy Emler, Jacques Coursil, Jan Garbarek, Steve Coleman, Erik Truffaz, John Zorn, Roy Nathanson, Charlie Haden, David Krakauer, Gil Scott-Heron, Aka Moon, Robert Wyatt, Butch Morris…
– BIG BISOUS
Ce livre, c’est l’occasion de soutenir un blog militant et engagé, lui donner la possibilité de devenir «solide» et «réel» sur 224 pages. Soutenir ce livre, c’est donner de l’amour aux créateurs de ce blog. Soutenir ce livre, c’est montrer à la face du monde cynique qu’il est possible de parler du jazz autrement. En parler avec des images, en parler avec humour, dérision ou légèreté, en parler avec les yeux, les tripes et les pieds.
– SOUVENIRS, SOUVENIRS
Ce livre, c’est aussi quatre ans de souvenirs pour ses créateurs. C’est mettre sur papier, une expérience amicale et humaine. C’est s’offrir un album-photos de rencontres, de concerts et de moments de vie souvent inoubliables, parfois traumatiques. Car comme tout ouvrage sur autrui, ce livre est bien évidemment une autobiographie déguisée de ses auteurs.
Les caractéristiques techniques
224 pages, au format 15 x 21 cm
Couverture : 4 pages, impression 4/4, sur un papier 300 G couché brillant fourni, pelliculage brillant recto.
Intérieur : 224 pages, impression 4/4, sur un papier 150 G demi mat.
3/ Esthétique
Fidèle à la ligne directrice du blog depuis ses débuts, tout ce qu’on retrouve dans On a marché dans le jazz et pas du pied gauche émane du cerveau malade de ses auteurs. Photos, interviews, comptes rendus de concerts réels ou imaginaires, pastiches, portraits… Ce petit «beau livre» compile 100% de contenu original, (photo)graphique et décalé ainsi que quelques éléments inédits, jamais publiés sur le site par faute de paresse ou d’oubli. Comme le jazz se vit en live, l’accent sera mis sur les dizaines et dizaines de concerts auxquels Criss Cross a assisté dans les salles de France et de Navarre et dans les festivals qui lui sont chers: Banlieues Bleues, Sons d’Hiver, D’Jazz Nevers, Bruxelles Jazz Marathon, Match & Fuse…
4/ Un aperçu des contreparties de qualité Made in France :
Le sous-bock, partenaire officiel de vos soirées. (Suggestion de présentation)
La carte postale qui fait toujours plaisir (timbres non fournis). Médéric Collignon © N.Cindric
(Suggestion de présentation)
Le livre, objet de toutes nos attentions :
Photographies au format 24 x 36 cm. Ci-dessous Jason Palmer et Guillaume Perret. (Suggestion de présentation)