Test : convertisseur N/A MSB Platinum DAC IV Diamond

MSB

‘‘California dreamin’!’’

Par Antoine Gresland

Durée du test : deux mois
Prix de la version Diamond testé : 26900 €

  • Quatre modules de conversion Diamond (27 bits – 384 kHz)
  • La suite de filtres numériques Diamond 32 x MSB
  • Circuit d’upsampling Diamond
  • Alimentation séparée Diamond

 

Même le mélomane ou l’audiophile le plus passionné peut légitimement se poser la question de l’intérêt de mettre le prix d’une voiture dans un convertisseur… Mais après avoir apprécié les qualités du DAC IV dans sa version « standard », comment résister à l’envie de tester sa version ultime, surtout lorsqu’il est là, à portée d’oreilles !?

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Le MSB DAC IV Diamond doit être considéré comme une supercar, l’aboutissement d’une démarche technique à un instant donné qui n’a d’autre justification que la performance absolue… En 2002, naissait la Ferrari Enzo : un monstre à plus de 600 000 euros, doté d’un V12 de 6 litres et 660 chevaux qui ridiculisait toute la production du constructeur sur le circuit de Fiorano. Huit ans après, la « petite » Ferrari 458 Italia fait pratiquement aussi bien au même endroit pour moins d’un tiers de cette somme, et avec 90 chevaux de moins ! Faut-il pour autant regretter que l’Enzo ait vu le jour ? C’est une question que ne se posent certainement pas les heureux propriétaires de ce glorieux carrosse, même s’il fallait des conditions exceptionnelles et un compte en banque à la profondeur abyssale pour en tirer la substantifique moelle ! D’autant qu’en s’émancipant des problèmes de coût et de rentabilité, en poussant les ingénieurs à trouver toujours plus de performances, elle n’est sans doute pas pour rien dans la capacité de la marque à proposer pratiquement les mêmes performances aujourd’hui pour beaucoup, beaucoup moins cher.

C’est donc ainsi que j’ai voulu aborder le test du Diamond : comme la chance que l’on donne à un essayeur de profiter chez lui, pendant deux mois, d’un rêve d’ingénieur et des espoirs qu’y s’y rattachent. Parce que l’on ne crée pas une telle machine en pensant à ce qu’elle va rapporter, mais bien poussé par la passion, celle des ingénieurs et celle de leurs clients !

Une conception sans compromis

Audio55-diamondDACPartant de la base du DAC IV dont il peut recevoir toutes les options de connexion, le Diamond est « le résultat d’un lâcher-prise total en budget d’engineering ». C’est ainsi que le constructeur présente cette machine qui a nécessité des investissements considérables, pour déterminer jusqu’où il était possible d’aller en matière de précision de fabrication d’un convertisseur. Il s’agissait aussi de déterminer si la différence serait audible ou si les autres limitations du système masqueraient l’amélioration qu’ils étaient supposés apporter. Après trois années d’études et de prototypage, il semblerait bien que le résultat ait été jugé positif !

Les convertisseurs Diamond

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Le MSB Diamond utilise huit DAC 24 bits par module de conversion, pour obtenir une vraie résolution de 26 bits. Et comme il y a deux modules par canal, il délivre 27 bits de résolution chacun, soit 2 bits de plus que la version Signature, pour une précision significativement supérieure. Pour se donner une idée de la complexité de réalisation de ces petites boîtes en composants discrets, il faut savoir qu’une résistance de précision se définit par une variation de 1 % autour de sa valeur nominale. Les Diamond DAC utilisent des résistances réalisées spécifiquement pour MSB par un sous-traitant de l’aérospatial qui sont dix fois plus précises et totalement insensibles aux perturbations microphoniques (vibrations). Arrivé à ce niveau de performances, le bruit résiduel de ces DAC est magnétique par nature, plus qu’électrique, ce qui nécessite un blindage très particulier, réalisé à partir d’un alliage de nickel qui arrête cent fois mieux les champs magnétiques que l’acier. Les modules en eux-mêmes sont fabriqués dans ce matériau, que l’on retrouve aussi dans l’alimentation, sur les horloges de référence et autour du contrôle de volume. Une fois l’appareil monté, il est inséré dans le système de mesure afin de procéder à une optimisation individuelle. Chaque appareil est un peu différent, c’est pourquoi les techniciens cherchent où appliquer le blindage pour obtenir le meilleur résultat, sans tomber dans un effet néfaste provoqué par une totale absence de champ magnétique. Cette opération manuelle permet une réduction de 10 à 15 dB du bruit de fond ! D’autre part, un DAC Diamond a une impédance de sortie de 250 Ω, c’est-à-dire réduite de moitié face au DAC Signature, ce qui signifie deux fois plus de courant de sortie et deux fois moins de bruit…

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Un environnement adapté

Bien entendu, il a fallu mettre le reste de l’appareil à niveau pour tirer parti de ces monstres de performances. La carte mère, le contrôle de volume et les modules de conversion sont recouverts d’un revêtement à faible diélectrique qui les rend plus résistants aux effets de l’humidité, à la contamination ionique, et réduisant significativement leur sensibilité aux vibrations. Les quatre modules de conversion sont en outre recouverts d’un radiateur en cuivre massif, relié aux ailettes du coffret de part et d’autre du châssis, afin d’égaliser rigoureusement leur température de fonctionnement.

Le Diamond DAC IV est aussi le premier convertisseur MSB à tirer totalement parti de la nouvelle méthode de synchronisation différentielle employée dans le DAC IV. Cette méthode permet un niveau de jitter plus faible encore, ainsi qu’une capacité d’échantillonnage supérieure. Un suréchantillonnage 32 bits à 384 kHz est désormais possible, grâce à l’évolution des technologies et la puissance des DSP SHARC, en parfaite adéquation avec le filtre numérique, également 32 bits, spécifiquement réalisé pour exploiter au mieux les modules Diamond.

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L’alimentation a aussi été revue et voit sa puissance doublée, un blindage individuel de chaque transformateur, l’usage de diodes ultrarapides et d’un câble de liaison très sévèrement blindé.

Les atténuateurs de niveau analogique : une vraie alternative au préamplificateur

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L’appareil que j’ai testé était équipé d’un atténuateur de niveau analogique passif qui serait seul à garantir l’intégrité du signal à ce niveau de précision, tout en éliminant purement et simplement le préamplificateur de la chaîne. Avec ses quatre entrées numériques et ses deux entrées analogiques, c’est une solution qui, nous le verrons plus loin, mérite toute votre attention. Deux modules, blindés et appariés – un par canal –, constitués de résistances calibrées de haute précision permettent un contrôle du volume par pas de 1 dB, 0,5 dB ou 0,25 dB de + 9 dB à – 69 dB, la plage de +1 à + 9 dB faisant appel à du gain.

Mise en œuvre : de la subjectivité du jugement musical et des conditions d’écoute…

Avant de vous décrire par le menu mon expérience avec le MSB DAC IV Diamond, je voudrais rappeler à quel point le jugement de l’audiophile mélomane, même habitué à la comparaison, reste subjectif face à la musique et dépendant des conditions d’écoute qui sont les siennes… Parvenir au pinacle de la reproduction sonore n’est pas chose aisée, et ce qui peut se révéler vrai pour moi, chez moi, ne sera peut-être pas aussi évident pour un autre, ailleurs… Sans oublier que nous ne cherchons pas tous la même chose, comme me le rappelle souvent mon ami ingénieur du son Philippe Teissier du Cros, dont l’oreille aiguisée fait partie de mes points de repère. S’agit-il de juger d’un instrument de travail, à la recherche de cette fameuse vérité sonore, laquelle fait référence de manière finalement assez ambiguë au terme « haute fidélité », ou de se faire plaisir, tout simplement ? La culture musicale entre beaucoup dans ce paramètre et, en évoluant, ses exigences aussi, nous entraînant parfois à des sacrifices financiers à peine avouables !

C’est pourquoi il m’apparaît important de définir le cadre dans lequel on juge un appareil à 27 000 euros, une somme qui apparaîtra pour beaucoup comme indécente, et ce, quels que soient ses performances et les efforts fournis pour lui donner naissance. Après avoir écouté le MSB DAC IV Diamond en conjonction avec plusieurs bases de lectures, plusieurs câbles numériques de tous types et plusieurs systèmes d’écoute, il m’apparaît en effet indéniable que tout s’entend sur une machine de ce niveau : la qualité et les caractéristiques de la sortie numérique qui le nourrit, le câble de liaison, sans oublier le temps, crucial, qu’on lui laisse pour se stabiliser sur les plans thermique et électrique. J’ai ainsi pu constater que même débranché quelques minutes, il faut un temps certain pour que la machine retrouve son niveau optimal : le temps nécessaire, sans doute aux convertisseurs de haute précision pour réaliser leur potentiel. On carafe bien un grand vin avant de le boire…

Dans ces conditions, il m’apparaît essentiel de parler de la partie préamplificatrice intégrée à l’appareil qui s’est révélé, chez moi, bien plus efficace que mon propre préampli pour en démontrer toutes les qualités. S’agit-il d’une question d’adaptation d’impédance, de câblage ? En tout cas, même si je suis d’habitude un fervent défenseur du préamplificateur dans la chaîne de reproduction sonore, il serait dommage de ne pas profiter de la possibilité offerte par le MSB de se passer d’un appareil sur le trajet du signal pour en saisir tout le potentiel, notamment en matière d’équilibre tonal. Les résultats d’écoute que je vous livre ici, et le jugement qui en découle, sont apportés par la connexion directe de la machine à mon amplificateur de référence Karan KAS 450, en symétrique, le MSB étant nourri par l’excellent drive CEC TL1 N Van Medevoort. En attendant de pouvoir l’écouter avec le drive maison que nous a concocté l’équipe d’ingénieurs du constructeur californien…

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Le DAC IV Diamond et son petit frère standard, à côté de la mécanique de lecture CEC TL1-N Van Medevoort. À l’étage au-dessus, le processeur vidéo DVDO iScan Duo, qui permet de récupérer le flux numérique en coaxial depuis la sortie HDMI d’un Blu-ray, et l’enregistreur Nagra VI de la rédaction qui nous sert souvent de référence. Les câbles utilisés : MPC Audio Absolute en coaxial et Synergistic Tesla D3 en AES/EBU.

À l’écoute : je ne veux pas le rendre !

Cela étant posé, je ne me gênerai pas pour dire que je suis tombé amoureux du MSB DAC IV Diamond, même s’il est peu probable que je puisse jamais l’installer à demeure sur mon étagère ! Dans le silence des jours et des nuits où je l’ai longuement écouté, tour à tour critique, auditeur, attentif et dispersé, mélomane et audiophile, j’ai découvert mes disques comme je ne les avais encore jamais entendus. Je me suis laissé attraper par son caractère d’une fluidité et d’une précision exceptionnelle, par une image sonore en trois dimensions époustouflante de vérité qui m’a donné envie d’enchaîner les disques encore et encore, jusqu’à abandonner finalement l’oreille du critique pour celle du mélomane, comme à chaque fois que j’écoute un vinyle sur une excellente platine…

Pourtant, tout n’a pas toujours été facile avec le Diamond. Il a fallu le mettre en condition, lui laisser le temps d’arriver à température, constatant chaque fois que j’étais obligé de le débrancher, même quelques heures, combien il était sensible à ce paramètre ; comme celui de la liaison numérique d’ailleurs, ou à celui de la base de lecture, pour peu que cette dernière soit d’un certain niveau. Et cela s’entend !

CD-Bibb-livePuis je suis parti quelques jours de chez moi, et je l’ai laissé tranquillement s’installer pendant mon absence. À mon retour, j’ai presque machinalement introduit le Live à FIP d’Eric Bibb dans le CEC… et je suis resté coi ! Ce disque, je le connais par cœur. Je l’ai littéralement entendu sur des dizaines de sources, lecteurs CD, réseau, ou convertisseurs. À tel point, que le plaisir que j’éprouvais au départ en l’écoutant s’est forcément un peu émoussé avec le temps et la répétition. Pourtant, ce soir-là, le Diamond me le fait redécouvrir une fois encore ! Il n’y a plus à s’inquiéter des dimensions de la scène sonore ou de la focalisation : les musiciens sont là, devant moi, en chair et en son, avec une épaisseur qui n’a absolument rien d’artificiel ou de forcé. Je sais, ce n’est pas la première fois qu’on vous parle ainsi, mais ici le réalisme est bouleversant !

Eric Bibb, Live à FIP – « Kokomo »

La voix d’Eric Bibb dévoile la maturité et la profondeur d’un homme qui, malgré les apparences (voir ses photos dans le livret de l’album : la nature est injuste !), a largement dépassé la cinquantaine. Une voix qui repose sur une grande carcasse qui résonne lorsque le bluesman descend dans le grave. Puis, il y a cette absence totale de caractère numérique – qui fait immédiatement penser à une bande master analogique. Un vinyle, mais avec plus de précision encore. Les capacités dynamiques sont tellement impressionnantes que l’on peut parler d’absence de limite ! Que ce soit sur les petits signaux, la microdynamique, ou sur les grands écarts d’une envolée lyrique, le MSB délivre la musique avec une sensation d’aisance et d’aération magiques. Il ne s’agit pas de mettre en avant un détail extrait de son contexte, mais au contraire de nourrir la restitution, de l’enrichir, pour la rapprocher d’une écoute naturelle. Le résultat, sur ce live et sur tant d’autres, est tout simplement enthousiasmant et unique !

Me voilà dans le dithyrambe et j’en vois certains qui hochent la tête… On ne peut pas trouver plus d’informations qu’il n’y en a sur le disque. C’est vrai. Mais on peut les présenter avec plus ou moins d’élégance, de précision, de dynamique… Quel amateur éclairé oserait dire aujourd’hui qu’il existe un seul appareil qui n’interprète pas un peu la musique ? Dans des conditions optimales, les performances objectives du MSB n’ont rien à envier aux machines proposées par la concurrence la plus huppée, DCS compris…

PJ Harvey, White Chalk – « Dear Darkness »

ADAC-HarveyMais il m’a suffi d’écouter « Dear Darkness » extrait de l’album White Chalk, de P.J. Harvey, pour oublier totalement toute notion de reproduction mécanique, de transformation électrique, pour me plonger dans la mélancolie sombre et paradoxalement aussi lumineuse de ce petit bijou musical. Concrètement, chauffé aux petits oignons et installé dans les meilleures conditions,
le MSB va nettement plus loin dans tous les domaines que ce que j’ai pu entendre ailleurs. La voix de P.J. est à la fois d’une intelligibilité parfaite, se détachant totalement du reste, sans pour autant jamais paraître en dehors du morceau. La petite dureté sur les « t » que l’on perçoit parfois est bien présente, mais on ne se pose pas la question de savoir si elle est générée par la machine ou par l’enregistrement : c’est une évidence. La percussion a un poids considérable, parce que l’on entend clairement l’attaque et la fin de la note. Le piano, à la limite de la justesse, laisse apparaître, justement, le léger glissement de la fondamentale et la couleur des harmoniques secondaires avec une sensation de naturel confondant. L’ensemble vous noircit une soirée délicieusement ; c’est exactement comme cela que j’aime l’entendre. Ah si ! Il y a aussi cette nappe de clavier, là, tout à fait derrière, que je n’avais tout simplement jamais remarqué…

Et la liste des disques que j’ai écoutés avec délectation s’allonge bien au-delà des références que j’utilise habituellement pour tester une source. Parce que lorsque l’on passe deux mois avec un tel appareil – même si l’on est bien obligé d’en écouter d’autres lorsque c’est son métier –, on en vient à l’incorporer naturellement dans son univers musical, à en profiter comme le ferait son légitime propriétaire ; à l’écouter la nuit ou à brancher une PlayStation 3 dessus pour halluciner devant une bande-son, pourtant restituée en stéréo, qui vous enveloppe comme si on était cerné d’enceintes ! À abandonner durablement son travail pour s’écouter l’intégral d’un opéra que l’on n’écoutait plus depuis des lustres ou se mettre à se dandiner, presque par inadvertance, au rythme d’un « Aux armes, et caetera… » de Serge Gainsbourg. Si la question est de savoir si j’aimerais partager ma discothèque avec le MSB DAC IV Diamond plutôt qu’avec un autre convertisseur, la réponse est oui !

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Sur l’entrée USB :

Comme je pouvais légitimement l’espérer, le MSB Diamond offre d’excellentes performances sur son entrée USB, avec notamment un espace sonore impressionnant en largeur. La précision et la fluidité sont bien là avec des plans sonores bien marqués et une sensation de présence agréable sur les voix, même si le MSB ne se montre pas d’une neutralité parfaite, notamment dans le bas du spectre qui apparaît un peu plus épais que d’habitude. Pour autant, la dynamique subjective est au rendez-vous, grâce en particulier au silence de fonctionnement de la machine. Reste que, malgré ses circuits de course, le Diamond ne peut rivaliser en l’état avec notre lecteur réseau Linn Akurate dès lors qu’il s’agit de reproduire un fichier musical avec un maximum de fidélité. Il sera donc préférable de le relier à un lecteur réseau muni d’une sortie numérique comme son petit frère Majik DS, ou le Logitech Transporter, pour profiter de son potentiel. Mais l’entrée USB 2 et le programme de pilotage de l’ordinateur qui l’accompagne arrivent déjà chez l’importateur et devrait faire toute la différence. De quoi, sans doute, changer la donne !

En conclusion :

Le MSB Platinum DAC IV Diamond est hors de prix. C’est un fait qui fera jaser dans les forums, mais ne fera ni chaud ni froid à ceux qui peuvent se l’offrir. Car pour peu qu’ils lui aient donné les moyens de s’exprimer, ils écouteront tous les jours de la musique avec délectation et ne voudront sans doute jamais s’en séparer ! D’autant qu’avec son architecture sophistiquée totalement ouverte à l’évolution, le DAC IV n’a pas fini de développer ses arguments, spécialement en ce qui concerne la musique dématérialisée en haute définition, à laquelle ses convertisseurs de référence sont parfaitement adaptés. Il ne faudrait pas non plus oublier sa partie « préampli » qui s’est avérée chez nous particulièrement transparente, offrant ainsi la simplification des liaisons et des sources de perturbations du système. Mais bien au-delà de ses performances objectives, je souhaite à ses futurs acquéreurs de prendre autant de plaisir que j’en ai ressenti moi-même à son contact !

Les notes d’EcoutezVoir :

Précision : 12/10
Dynamique : 12/10
Timbres : 9/10
Image stéréo : 12/10
Bande passante : 10/10
Musicalité : 25/20

Lecture de fichiers (entrée USB) : 17/20

Total : 97

(Références : 90 – Nouvelle référence convertisseur N/A)

Spécification :

  • Entrées numériques : coaxiales RCA et BNC, Toslink, AES/EBU, MSB Network
  • Entrée analogique : symétrique XLR <600 Ω
  • Sorties RCA : 3.6 V RMS (10 V pp)
  • Sorties symétriques : 7.5 V RMS (20 V pp)
  • Impédance de Sortie : 50 Ω à 0 dB
  • Fréquence d’échantillonnage : 1,5 MHz à 3 MHz
  • Filtre numérique : 32 x Digital Filter, par MSB Technology
  • Slew Rate : >1000 V/ms
  • Temps d’établissement : < 90 ns
  • Plage dynamique : 136 dB A
  • Niveau de bruit : < -145 dB
  • THD+N : 0.002 %
  • Rapport signal/bruit : 140 dB
  • Séparation stéréophonique : >130 dB
Système d’écoute : sources : drive C.E.C TL1-N Van Medevoort, enregistreur Nagra VI (utilisé en tant que convertisseur N/A et lecteur de fichier) et Moon 750D, lecteur réseau Linn Akurate DS ; préamplificateurs : Linn Kisto ; amplificateur : Karan Acoustics KSA 450 et Linn AV5105 ; enceintes : ProAc Response ‘D’ Two, Linn Akurate 242 ; caisson de basses : Linn AV5150 ; câbles de modulation : Cardas Golden Cross asymétrique, Linn Silver Interconnect symétrique et asymétrique, MBL symétrique ; câble numérique : AES/EBU Synergistic Research Tesla D3 et Audioquest RF-X, MPC Audio Absolute coaxial ; câble HP : Linn K400, Cardas Golden Cross ; accessoires : pieds HRS Nimbus et Millennium M-Puck et plaquette amortissante HRS Damping Plate MK II, barrette et câbles secteurs : Neodio PW1 et PCO